Lors de mes soins il m’arrive parfois d’utiliser les « ventouses ». Il s’agit de globes en bambou, en verre ou en plastique, qui s’emploient avec ou sans huile. Elles sont appréciées depuis l’antiquité, notamment en Egypte et en Asie, pour leur côté efficace et naturel.
En massage Tui Na traditionnel, les ventouses permettent de soulager certains maux (notamment au niveau du dos) grâce à leur effet de succion. Pour le modelage minceur, elles ont l’avantage de « décoller » les graisses et de faire circuler les fluides.
Comment ça marche ? Le vide des ventouses est créé en brûlant un coton imbibé d’alcool à l’intérieur (seulement pour les ventouses en verre, les ventouses en plastiques étant plus simples d’utilisation car reliées à un « piston »). Une fois l’air chassé, les ventouses sont placées directement sur le corps afin d’aspirer la peau et le muscle. Durant le soin, elles sont soient posées de manière statique pendant quelques minutes, soit déplacées en les faisant glisser sur les zones stratégiques afin de soulager le patient.
A savoir : cette technique n’est pas douloureuse mais elle peut laisser des traces. Selon le type de peau du patient et la durée de la séance de massage, les traces peuvent rester sur la peau quelques jours.
ATTENTION : l’utilisation des ventouses est interdite aux femmes enceintes, aux personnes atteintes de phlébite, de varices ou de troubles veineux importants, aux cardiaques, aux hémophiles, aux personnes atteintes de cirrhose, aux personnes ayant des maladies de peau, ainsi qu’à tout patient ayant subit une intervention chirurgicale récemment.
ATTENTION : je pratique les ventouses simples et non des saignées (Hijama).

- Séance de 30 min
Le terme « massage » est employé ici de manière générique. Il ne s’agit en aucun cas de massage à caractère tantrique ou sexuel, ou de massage thérapeutique s’apparentant à une pratique médicale. De même, aucun arrêt de traitement médical ne sera demandé (conformément à la loi du 30/04/1946, décret 60669 de l’article L489 et de l’arrêté du 08/10/1996).
